Quantcast
Channel: Editions Sources du Nil : Livres sur le Rwanda, Burundi, RDCongo
Viewing all 249 articles
Browse latest View live

Kagame à Waterloo. Les dernières danses de l’empereur

$
0
0
Kagame à Waterloo. Les dernières danses de l’empereur

Kagame à Waterloo. Les dernières danses de l’empereur

Il vient encore une fois de le rater. Le Général Kagame vient de rater une nouvelle fois son ancien compagnon d’arme, le Général Kayumba Nyamwasa. Il ne va pas donc jubiler, comme il l’a fait il y a quelques jours. Oui, Kagame a jubilé pour l’assassinat du Colonel Karegeya, son ancien compagnon d’arme passé à au camp des opposants.

C’est inhabituel de voir un General jubiler pour la mort d’une seule personne. Mais le plus inhabituel c’est le moment et l’endroit choisis par le Général Kagame pour annoncer sa joie ou plutôt pour étaler son état de malaise. C’était à l’occasion du Prayer Breakfast le 12 janvier 2014 à Kigali devant entre autres différentes personnalités religieuses et représentants des églises, ceux-là même qui prêchent, pendant la journée, que toutes les personnes humaines ont été crées à l’image de Dieu et, pendant la nuit, prônent la mort de ces mêmes créatures de Dieu. Ceux-là ont acclamé leur chef tenant un discours de haine et de mort contre d’autres personnes humaines.

Nihil novi sub sole ! Par rapport au contenu, il y avait rien de nouveau dans le discours de l’empereur devant ses supporteurs déguisés en hommes de Dieu. Tout ce qu’il y avait de nouveau ce jour-là c’est que ce qui a été dit et fait, l’a été pendant la journée et sans l’ouï-clos. Faisant ainsi Kagame a craché dans la soupe qui lui était servie. Pour cela, le pauvre empereur ne sera pas invité au super Prayer Breakfast aux USA et c’est sa femme qui y ira et essayera de redorer le blason de son mari. L’empereur lui-même essayera de se ressaisir à Davos mais en vain. C’était trop tard. Il était allé trop loin. Ses anciens protecteurs comme le HRW, les USA, UK etc. se succèdent pour blâmer son régime désormais pris pour ce qu’il est, c’est-à-dire un régime criminel et totalitaire, qui musèle l’opposition, qui sème la haine et la mort entre les rwandais et même au-delà des frontières rwandaises. L’ONU via son rapporteur spécial Maina Kiai enfonce le clou et déclare que les droits humains et civiques sont bafoués dans ce pays au cœur de l’Afrique. Tout devient petit à petit sombre pour l’empereur. Ses agents à l’étranger sont pris pour des terroristes et sont surveillés…. L’étau se resserre donc autour de l’empereur Kagame sur le plan international.

Mais c’est surtout à l’intérieur que la situation s’empire vertigineusement. Depuis la défaite de Cyanzu, que j’appelle Waterloo, et la perte des matières premières congolaises, la terre glisse d’une façon palpable sous les pieds du Général empereur. La contestation à son encontre devient de plus en plus accrue et il n’est plus craint comme avant. Il n’est plus vu comme invincible mais seulement comme un épervier déplumé. Effectivement comme Napoléon après la défaite de Waterloo. Qu’en est-il exactement à l’intérieur du Rwanda ? Quelle la vraie situation actuelle qui est entrain de conduire à la chute inéluctable de l’empereur ? Nous y reviendrons très bientôt. Rendez-vous donc dans les prochains jours.

Par Emmanuel Ndahayo


La femme africaine dans le processus de paix et de réconciliation

$
0
0
La femme africaine dans le processus de paix et de réconciliation

Conférence internationale organisée par Le Réseau International des femmes pour la démocratie et la paix, section belge (RifDP), asbl Corwabel et Jambo asbl Salle: Avenue du Sipelberg, 1 1080 Molenbeek-St-Jean - Belgique

Programme

13h30 : Accueil

14h00 : Ouverture du colloque par Mme Primitiva Mukarwego, présidente du RifDP - section Belgique.
15h15 : «Vivre la diversité comme un cadeau du ciel » par l’Abbé Juvénal RUTUMBU, théologien et écrivain

15h35 : « Le vécu quotidien des femmes au Kivu » par Maitre Fabrice CALAMARO, Juriste, professeur de droit à Paris et avocat à Bruxelles

15h55 : « L'atteinte à la dignité humaine: les femmes face à la guerre » par Mme Judi REVER, journaliste canadienne
16h20 : «Témoignage à partir d’une expérience vécue» par Sœur Cécilia, religieuse de Sainte Marie
16h40 : «Témoignage d’exil » par Mme Liliane BAHUFITE, membre de Jambo asbl

17h00 : Pause-café

17h30 : Questions – réponses

18h00 : Echanges et conclusion

19h00 : Repas au profit des organisateurs
20h-00h: Soirée animée par les organisateurs

Inscription

L’inscription préalable est obligatoire. Après la conférence, un repas complet sera proposé aux participants.
La PAF est fixée à 10€/personne à verser sur le compte de RIFDP-IWNDP: BE96 00169836105; BIC: GEBABEBB avec comme communication: conférence du 5-04-14
Contact: 0487189132; 0497879114;0478230403, émail: 05avril2014@gmail.com

Merci de bien vouloir vous inscrire à la conférence et au repas via ce lien.

Sé, Les Organisateurs

Document PDF

Comment Kagame fomente un génocide au Burundi

$
0
0
  Comment Kagame fomente un génocide au Burundi

Vingt ans après le génocide dit des Tutsis au Rwanda, Kagame est en train de découvrir que son château de mensonges s’écroule comme une bâtisse bâtie sur le sable. Les accusations s’accumulent pour en savoir d’abord davantage sur l’attentat qui a coûté la vie à deux chefs d’Etat africains dans la soirée du 6 avril 1994. Les témoignages des anciens compagnons de lutte de Kagame se recoupent sur un crime imprescriptible : l’attentat contre l’avion du président Habyarimana et son équipage français a été ordonné et coordonné par Paul Kagame. Pire encore, même le début des massacres des Tutsis à Kigali a été lancé par les combattants du FPR qui s’étaient éclipsés du bâtiment fait pour le parlement de transition, avec la complicité des militaires de la MINUAR ! Cela paraît cynique. Et pourtant ! Vingt ans plus tard, Kagame est prêt à récidiver. Comme si les hécatombes qu’il a provoquées depuis 1990 au Rwanda, au Burundi et en RDC ne le hantaient jamais.

Un câble confidentiel sur commande du Président Kagamé ?

Les Hutus au pouvoir au Burundi sont tombés des nues en découvrant un câble dit confidentiel s’ébruiter stratégiquement par les Nations Unies. Le document confidentiel qui émanait du Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU alertait sur une prétendue distribution d’armes à feu aux jeunes militants du CNDD-FDD (les Imbonerakure) qui seraient en complicité avec les Interehamwe. Le câble disait que Des armes étaient remises aux jeunes pour massacrer les Tutsis afin de garantir la réélection du président Pierre Nkurunziza pour un troisième mandat. Le Conseil de Sécurité de l’ONU a mordu à l’hameçon et s’est empressé d’envoyer un message d’avertissement au président du Burundi pour lui signifier qu’il allait répondre de tout mort de Tutsi si quelque massacre venait à se commettre au Burundi. Le lobbying de Kagame et de tous ceux qui rêvent d’un empire dit Hima fonctionne à plein régime. C’est ainsi que les généraux burundais accusés d’avoir distribué les armes étaient tous d’anciens du mouvement rebelle d’autrefois, le CNDD-FDD. Pour mieux brouiller les cartes, le chargé de la sécurité et du renseignement au BNUB a prétendu que les Tutsis visés étaient ceux du Sud du pays (Rumonge et Makamba), région de Bururi. Et on est loin d’oublier que les militaires de Bururi, pour ne pas citer Micombero, Bagaza et Buyoya, ont dirigé le Burundi pendant plus de trois décennies !

Après la diffusion du câble et les avertissements du Conseil de Sécurité de l’ONU, les autorités burundaises étaient en train de réagir à cette sonnette d’alarme pour expliquer que tout était faux et archifaux. Les Burundais étaient loin de s’imaginer que le génocide était réellement en cours de préparation et que le Burundi allait devenir le théâtre d’autres tueries innommables pour la satisfaction des ambitions folles de Kagame et compagnies.

Et voilà que le président Kagame, par médias interposés vient de tout clarifier. Paul Kagame vient de déclarer

: « En 1994, la communauté internationale a abandonné les Tutsis du Rwanda à leur sort et un génocide a été exécuté. Je ne compte pas supporter que cela se reproduise au Burundi alors que le monde sait déjà que le régime est en train de distribuer des armes à une milice extrémiste hutue qui est de connivence avec les Interahamwe. Si on fait état de massacre de Tutsis dans les camps de déplacés et dans les régions à prédominance de Tutsis, je vais intervenir au Burundi avec ou sans l’accord de la communauté internationale ». Une déclaration de guerre qui ne dit pas son nom ?

A travers cette déclaration les Burundais sont invités à ne rien prendre à la légère. Le Président Kagame, vingt ans après les faits, ne se gêne pas d’accuser la communauté internationale de n’avoir rien fait pour arrêter le génocide. Comme s’il ignorait que bien des nations savent très bien qu’il a demandé personnellement que la MINUAR quitte le Rwanda et qu’on laisse le FPR prendre le pouvoir. Comme s’il ignorait que le monde entier sait très bien que le génocide dit des Tutsis du Rwanda n’est qu’un fond de commerce.

Une réunion en Belgique pour tout découvrir

Avant la fuite organisée par les Nations Unies du câble envoyé par le représentant du Secrétaire Général de l’ONU au Burundi, une réunion des inconditionnels de Kagame s’est tenue à Bruxelles. Les invités étaient des femmes tutsies rwandaises mariées à des Belges et de certains diplomates rwandais en Europe sans oublier des émissaires spéciaux de Paul Kagame. Nous omettons sciemment de préciser le lieu et la date.

Au cours de cette réunion à huis clos, il a été déclaré : « Le plan du M23 a échoué et la RDC n’est plus à notre merci. S’y aventurer devient dangereux. Mais nous avons placé bien des pions à Bujumbura et au siège de l’ONU à New York que nous pouvons avoir d’autres Tutsis à sacrifier pour gagner des années à accréditer la thèse du péril hutu. Nous allons organiser le massacre des Tutsis au Burundi, dans les camps de déplacés (Ruhororo, Mutaho, Bugendana) et dans les provinces où la tension interethnique (Kirundo, les collines de Shinge et Rugero) monte déjà. Depuis 2013,et plus précisément après l’échec irréversible de la stratégie du M23, nous sommes en train de former des jeunes qui vont imiter systématiquement les comportements des IMBONERAKURE et des INTERAHAMWE pour massacrer des Tutsis au Burundi. Cela va justifier notre invasion du Burundi pour arrêter le génocide ! Une fois le Burundi conquis, nous allons remettre le pouvoir aux Tutsis burundais alors à nos pieds. Le monde entier va nous considérer comme des héros ! Et après le Burundi, nous allons poursuivre l’extension de l’empire. N’oubliez jamais que le Président Museveni nous soutient. » Et comment les échanges de cette réunion se retrouvent-ils dans la rue ? Parce que dans la réunion, il y avait des participants qui n’avaient de Rwandais que l’alliance matrimoniale ! Comme les Rwandais font surtout confiance à la physionomie, les organisateurs du conciliabule n’ont jamais compris qu’il y’avait des Hutus dans la salle !

Et que va faire le régime burundais de cette révélation ?

Il faut dire qu’après le câble confidentiel, l’opinion burundaise est apparue divisée. L’opposition et la société civile ont accrédité les allégations du représentant du secrétaire général de l’ONU et ont appelé à une enquête internationale. Le leader hutu de l’UPRONA non légal a organisé une conférence de presse pour inviter le monde à comprendre que le parti au pouvoir (CNDD-FDD) organisait la distribution des armes et voulait tuer les Tutsis par peur de perdre les élections ! Mais pour qui vit au Burundi, les Tutsis représentent moins de 15% de la population. Pourquoi les tuer et non la masse Hutue qui représente plus de 80% et qui serait contre une nouvelle victoire du CNDD-FDD et un nouveau mandat du président Nkurunziza ? Comme l’heure était à la manipulation, moins d’attention était accordée aux dires de ce genre d’avocat du diable. Le porte-parole de l’ADC, une coalition illégale de partis de l’opposition radicale a sauté sur l’aubaine du câble pour implore la communauté internationale de voler au secours du Burundi !

Pour le CNDD-FDD, l’heure n’est plus aux déclarations dans les médias. Il s’est même abstenu de déclarer persona non grata le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU qui a envoyé le câble malveillant et cruel. Trois ministres ont organisé une conférence de presse pour inviter l’opinion nationale à rester calme et comprendre que le câble mentait. Parallèlement, le responsable du service national des renseignements (qui est issu du CNDD-FDD jadis mouvement rebelle), le chargé du renseignement dans la police (issu du CNDD-FDD), le responsable du renseignement dans l’armée (issu du CNDD-FDD) ont tenu une réunion et ont activé les différents réseaux de renseignements interne et externe. La récolte d’informations terribles a permis d’élaborer une stratégie qui doit étouffer dans l’œuf le plan de Paul Kagame et de ses alliés de la région et de l’ONU. Rien ne filtre.

Quant à ceux qui se croient trop malins pour présager d’affrontement entre militaires burundais déployés en Somalie ou en RCA, ils vont s’en mordre les doigts. Les Burundais vont plutôt saluer la sagesse du président Nkurunziza qui a œuvré pour la fraternité de tous les Burundais et pour la reconnaissance du professionnalisme des militaires et des policiers burundais dans les opérations de maintien de la paix. Une fois que cette information relative à un autre sacrifice des Tutsis insignifiants pour le triomphe d’un impérialisme hima qui ne dit pas son nom va tomber dans l’oreille des Tutsis des camps de déplacés, il ne sera pas surprenant de voir les Tutsis du Burundi saisir enfin l’origine et l’ampleur du danger et se lever comme un seul mot pour vomir l’UPRONA, l’ADC et le groupe à Charles NDITIJE. Le monde entier doit ne rien prendre à la légère et empêcher Kagame de réaliser ce plan.

14/04/2014

De source diplomatique

Kzito Mihigo disparu, puis réapparu à ... la police

$
0
0
Kzito Mihigo disparu, puis réapparu à ... la police

Statement of Rwanda National Police on arrest of Kizito Mihigo, Cassien Ntamuhanga and Jean Paul Dukuzumuremyi

Rwanda National Police today revealed the arrest of three individuals suspected of offenses against state security. The three who the Police believe had been recruited by Rwanda National Congress and working for some time in collaboration with the FDLR are: Kizito Mihigo, a musician was arrested last Friday; Cassien Ntamuhanga, a journalist at Amazing Grace Radio who had earlier been reported missing was arrested this morning; and Jean Paul Dukuzumuremyi, a demobilised soldier arrested last Saturday.

Mihigo, Ntamuhanga and Dukuzumuremyi are under investigation for involvement in planning terrorist attacks against Rwanda, planning violent overthrow of the government, planning to assassinate government officials and inciting violence among the population.

The three are suspected to be working closely with senior members of Rwanda National Congress (RNC) and the FDLR, and participating actively in a network that has carried out several grenade attacks and continues to plan terrorist action against Rwanda.

Police Spokesperson, ACP Damas Gatare said:

"The Police is in possession of ample evidence including grenades and testimonies obtained from other accomplices arrested during the course of investigation. Kizito Mihigo Cassien Ntamuhanga and Jean Paul Dukuzumuremyi have admitted to working closely with senior members of RNC and FDLR, an active network that has carried out several grenade attacks in Rwanda. The case file will now be submitted to the prosecution. However, investigations continue to arrest other members of the network still at large. We encourage the public to continue to share relevant information with the Police."

Kizito Mihigo arazira ibinyoma bya FPR: Musa ati "ntuzabeshye cyangwa ngo ubeshyere abandi"

$
0
0
Kizito Mihigo arazira ibinyoma bya FPR: Musa ati "ntuzabeshye cyangwa ngo ubeshyere abandi"

Banyarwanda, Banyarwandakazi namwe Nshuti z'abanyarwanda,

Mbanje kubaramutsa kandi ndabifuriza umunsi mwiza wa Pasika! Kuri uyu munsi mutagatifu, niriranywe agahinda, nageze aho ngakizwa n'ikizere mbafitiye mwese, nagakijijwe n'uko mbona mu maze gusobanukirwa n'ibyago bibugarije muterwa n'ibibazo mukururirwa n'ubuyobozi bukoresha igitugu. U Rwanda rumaze imyaka 24 rushowe mu ntambara n'agatsiko k'amabandi kitwikiriye ibinyoma bitagira ingano koreka igihugu gicura imiborogo, amarira, agahinda, gutotezwa ku mpamvu zinyuranye kandi zidafite ireme, navuga kuzira ubwoko, kuzira uko utekereza akarere uvukamo cyangwa umuryango uvukamo ...

Kuri uyu munsi wa Pasika natekereje ku mateka maze mo imyaka 24! Ibyanjye bwite nabishyize ku ruhande ndeba ababyiruka n'abazabankomokaho. Kuva umuryango FPR Inkotanyi wafata ubutegetsi ku ngufu za gisirikare yahawe n'amahanga, amahano yariyongereye mu gihugu umuco w'ubwicanyi , ubujura , ibinyoma byose by'indengakamere byokama u Rwanda.

Abemera Imana y'Isiraheri ku munsi wa Pasika bibuka Izuka ry'Umwami Yezu Kristu. Akaba ari umunsi wo kwitegura izuka rya Yezu dufite umutima ukeye nyuma yo kubabara kwa Yezu umwana w'Imana wababajwe n'umwana w'umuntu, umuntu kandi waremwe n'Imana. Izuka ni ubuzima bushya, izuka ni ikizere cy'uko Imana ifitiye abayikunda imigambi myiza. Cyane cyane Pasika itwibutsa ko Imana ifite imbaraga zo gutsinda urupfu n'ubwo urupfu ariyo nzira itugeza mu buzima bw'iteka.

Banyarwanda, banyarwandakazi, kuri uyu munsi wa Pasika, sinirirwa mbarondorera cyangwa mbibutsa ibyago n'amakuba mwakururiwe n'ingoma y'ingoyi kuko mubanye nabyo, buri wese azi agahinda ke buri wese azi Karuvariyo azamukanaho umusaraba we kugirango atere kabiri. Bantu dusangiye gake ukwemera, mureke tuvuge ku kibazo k'ibinyoma byugarije abanyarwanda, kubeshya no kubeshyerwa byabaye umuco. Kandi mu mategeko icumi Imana yatumye Musa harimo « ntuzabeshye cyangwa ngo ubeshyere abandi ». Ibiherutse kuba ku Muhanzi Kizito Mihigo tuzi twese aririmbira Imana mu ijwi ryiza rirangurura rimanura abamarayika bakaza kwifatanya n'abakunda Imana kuyihimbaza byatumye nongera kwibaza ku kinyoma na ba nyiracyo.

Ese ko mbona mubyuka mugakaraba mugafata bibiliya mukajya gusenga, aho Imana ya yakobo, ya Isaac, Imana ya Mutagatifu Paulo, ya Matayo, ya Mariko, Imana ya Luka, ya Yohani niyo musenga? None se ntimukiyitinya? Ntimukiyubaha ko muca ukubiri n'amategeko yayo? Ntimukiyitinya se ko mubeshya, mukabeshyerwa kandi mukibeshyera? None se nayo izarobanura abavuye i Bugande gusa abe aribo iha umugisha n'ubugingo budashira ? Bene data Banyarwanda, Banyarwandakazi murababaye, mufite isoni, muratangaye, murumiwe, muravuga ntimuceceke, murarira, muratabaza ntimwumvwe, mufite umujimya mwiza n'umubi, n'ibindi kubera ibikorwa by'urukozasoni bikorwa n'ubutegetsi buhagarariwe n'umwicanyi w'ibandi kabuhariwe n'agatsiko ke ari we Paul Kagame .

Icyo mbona cyapfuye kigomba kuzuka muri mwe ni ukuba abanyakuri no kwanga amakosa mukoreshwa kugirango ubutegetsi bw'igitugu bugire ingufu zo kubarimbura mubireba! Ndabasaba gusaba Imana koherereza Roho izura ukuri kwapfuye mu Rwanda, koherereza Roho imara ubwoba bwo kwirenganura. Turatabariza Kizito Mihigo n'izindi nzirakarengane zihetse imisaraba zakorewe n'ubutegetsi bwa FPR Inkotanyi bugendera ku kinyoma. Nasomye inkuru nyinshi zivuga ibyerekeranye n'ifungwa rya Kizito Mihigo, ni nyinshi ariko zose zerekeza ku karengane n'urugomo uwo mwana w'umusore yakorewe icyo nashoboye kumva ni uko azira ko yifuza amahoro ya buri wese, urukundo ubwiyunge mu Banyarwanda.

Bavandimwe rero ni mucyo twibuke abandi bana bangana na Kizito ndetse n'abo aruta, nako abasore babujijwe uburenganzira bwo kuba abana n'intambara, babujijwe uburenganzira bw'abana n'Ingama mbi ya Paul Kagame n'abakaraza bayo bomutse ubugome ubujura, inzangano,... Ndavuga abana bireze , ndavuga abana bapfiriye mu bihuru no muri za gereza ndavuga ABANA BAFASHWE BUNYAMASWA MUBIGO BARAGIRIWE MO NA FPR N'UMUKURU WAYO W'IKIRENGA PAUL KAGAME, Ndatashya abana bari Iwawa, ndatashya bana bashorwa ku rugamba muri Congo, ndatashya abana b'abanyeshuri bafungwa, ndatasha abana batabashije kwiga bakaba bakora akazi k'ubuja bahatswe n'ibyo byigomeke biyobowe na Paul Kagame. Ndatashya ababyeyi babyarira ubusa, ndatashya abakozi bakorera ubusa, ndatashya abarwayi batagira Imiti, ndatashya abahinzi batagira ubutaka bwo guhinga n'amasuka yo guhingisha, ndatashya abanyarwanda bicwa n'inzara kubera kwamburwa utwabo n'ubutegetsi, ndatashya abanyarwanda bari mu munyururu bazira uko bavutse n'abazira uko batekereza,ndatashya abasilikare barara rubunda , ndatashya incuke zitagira ejo, ndatashya inkumi n'abasore bashorwa mu bwicanyi no mu binyoma n'ibindi bikorwa bw'ubugizi bwa nabi babeshywa ko barimo gukorera u Rwanda, ndatashya abanyarwanda barimo kwiruka imisozi bahunga ubwicanyi n'umunyururu wa FPR Inkotanyi, ndatashya abatotezwa n'abananiwe,...Mwese ndabatekereza nkashavura ndetse n'abo ntavuze ndabatekereza.

Ukuri kuzuke mu Rwanda maze mubeho mu mahoro, akarengane gacike mubeho neza. Banyarwanda, babyeyi namwe ababyiruka, nimuhaguruke mufashe Imana kubafasha , uburenganzira bwo kwanga akarengane buraharanirwa ntibuhabwa, nimuhaguruke, nimukanguke twamagane Paul Kagame n'andi mabandi bafatanyije kubica, kubiba, kubacura, kubaryamira, kubabeshyera n'ibindi. Nimuhaguruke twihe agaciro twange kwitwa abicanyi kandi tubyitwa n'abatwiciye abana, abavandimwe ababyeyi, incuti n'abaturanyi. Nimuhaguruke twikure mu buja twashowemo n'Inkoramaraso za FPR. Nimufashe Imana kuzura ukuri kwapfuye mu Rwanda, mutinyuka ku kwimika mukagusimbuza ikinyoma. NIMUHORANE IMANA

UWANKANA

Vient de paraître: La guerre mondiale africaine (Noël Ndanyuzwe)

$
0
0
Vient de paraître: La guerre mondiale africaine (Noël Ndanyuzwe)

Vient de paraître:

Noël Ndanyuzwe, 2014, La guerre mondiale africaine: la conspiration anglo-américaine pour un génocide au Rwanda. Enquête dans les archives secrètes de l'armée nationale ougandaise. Collection Mémoire collective, format, 14,8x21, 534p. ISBN: 9782919201204 ISSN 1966-8007. Prix 20 euros (+4,50 de frais de port en UE et +11 euros pour les pays non UE). Vous pouvez le commander immédiatement sur le site www.editions-sources-du-nil.fr ou nous envoyer un e-mail (sources_du_nil@yahoo.fr). Vous pouvez également le commander chez votre libraire.

Présentation:

L’Ambassadrice américaine Susan Rice a affirmé, en décembre 2011, que le conflit régional qui endeuille l’Afrique des Grands Lacs depuis 1990 n’est autre chose qu’une « première guerre mondiale africaine ». Effectivement lorsqu’on comptabilise le nombre de pays engagés, on ne peut pas dire le contraire.
L’enquête de Noël Ndanyuzwe permet d’évaluer les motivations et l’implication des pays occidentaux notamment les Etats-Unis d’Amérique et la Grande Bretagne derrière les seigneurs de la guerre, Yoweri Kaguta Museveni et Paul Kagame. L’enquête permet également de retracer les fondements idéologiques de ce conflit dont le but ultime est de créer un empire nilotique de plus de 6.000.000 de km2 sous protectorat anglo-saxon.
La conquête de tous les pays qui devraient former l’empire nilotique n’est pas terminée. Le conflit s’enlise en République Démocratique du Congo, et beaucoup d’autres pays restent en ligne de mire.

L'auteur:

Né le 25 décembre 1965 à Gikomero (Kigali-Rwanda), Noël Ndanyuzwe est établi en Belgique depuis 1998. Il est détenteur d’un Master en fiscalité des HEC de Liège. Il est également détective de formation, et c’est à ce titre qu’il s’est intéressé aux conflits armés notamment celui de la région des Grands Lacs d’Afrique. Aiguillonné par ses interrogations sur le droit international humanitaire, il nous livre dans son ouvrage, à l’issue d’une enquête qui a duré 20 ans, des éléments nouveaux jusqu’ici ignorés du grand public, sur les véritables causes ainsi que sur les auteurs du génocide rwandais.

Vient de paraître: La guerre mondiale africaine (Noël Ndanyuzwe)

Conquête du Rwanda par le FPR/NRA: Bagaza paie, Nkurunziza se fait rembourser en fournitures scolaires

$
0
0
Conquête du Rwanda par le FPR/NRA: Bagaza paie, Nkurunziza se fait rembourser en fournitures scolaires

Extrait de: Noël Ndanyuzwe, 2014, La guerre mondiale africaine, la conspiration anglo-américaine pour un génocide au Rwanda. Enquête dans les archives de l'armée nationale ougandaise, Éditions Sources du Nil. Vous pouvez le commander en ligne sur le site, ou chez votre libraire (Prix 20 euros +Frais postaux).

1.9. Connexion entre J.B. Bagaza et Y.K. Museveni

Il était de notoriété publique que l’ancien Président burundais J.B. Bagaza[1] nourrissait une forte inimitié non seulement contre l’Eglise catholique, mais aussi contre les Présidents Mobutu du Zaïre et Habyarimana du Rwanda. Par solidarité avec ses frères Tutsis et pour sortir de son isolement dans la région, il va accorder une aide substantielle au guérillero Y.K. Museveni. Appartenant tous les deux à l'ethnie Bahima apparentée aux Tutsis, ils partagent l’idéologie raciste de l'Institut Havila qui prône la réunification des « tribus perdues d’Israël » pour former l'Empire des Tutsis-hébreux sur la terre sacrée de Havila (la région des Grands Lacs africains qui englobera 11 pays)[2]. La victoire militaire du maquisard Y.K. Museveni, le 26 janvier 1986, est le premier succès de la guerre de libération régionale des « tribus perdues d'Israël » prétendument opprimées par les Hutus apparentés aux Bantous.

Avant de retourner à Kampala en provenance du Rwanda au début du mois de Novembre 1986, le président Y.K. Museveni effectua une autre visite chez son vieil ami et président J.B.Bagaza pour lui remercier de son aide. À propos de cette aide initiale, voilà les révélations faites par le journal Burundi News du 16 mai 2007:

Tout commence par la guerre de Museveni pour la prise du pouvoir contre Obote. L’ancien Président Bagaza a beaucoup aidé Museveni. Les tenues militaires et les chaussures destinées à l’armée burundaise allaient directement dans les maquis au profit des rebelles de Museveni. La bière de Bujumbura allait aussi dans les maquis. Le tout constituait un prêt d’un montant de 8 millions de dollars. L’Ouganda de Museveni doit au Burundi une créance de 8 millions et si on ajoute les intérêts, on arrive à 14 millions de dollars ».

De cette guérilla ougandaise soutenue par le président Bagaza P. Kagame en faisait partie. Il y avait déjà au préalable le soutien du président tanzanien J.K. Nyerere et certainement celui du président rwandais J. Habyarimana. Ce dernier ne pensait pas être sur la liste des prochaines victimes après M.Obote qui le mettait pourtant en garde contre son erreur stratégique fatalement irrémédiable. En septembre 1987, l'homme fort du Burundi fut renversé par un coup d’État et se réfugia en Ouganda où il est rentré dans le giron d’une alliance hostile à la région francophone comme conseiller de Museveni en matière de stratégie militaire.

De l’aide fournie aux rebelles par le Président Bagaza, celui qui l’a renversé, Pierre Buyoya put récupérer 500.000,00 $US. Le virement fut effectué sur un compte d’une Banque burundaise BRB, précise le journal Burundi News du 8 mars 2011. Ce journal souligne que le cabinet d’avocats ougandais Sendege a signé un contrat de recouvrement avec le Président Ntibantunganya, le 12 juillet 1995, et qu’à l'arrivée de Pierre Nkurunziza au pouvoir, le dossier a été relancé. L’Ouganda a payé mais l'argent n'est jamais arrivé sur un compte au Burundi, a-t-il conclu. Cette dette fut effacée d’un coup de baguette magique par le Président Nkurunziza au cours d’une visite en Ouganda. Il conclut avec l’Ouganda un contrat très louche de fourniture de matériel scolaire (cahiers) sous forme de dons pour cinq ans contre l’annulation de la dette ougandaise. Les cahiers ne sont pas évalués financièrement alors que la dette et les intérêts sont évalués à 14 millions de dollars.

L’idée farfelue de remboursement de la dette ougandaise par un don de cahiers invendus pour cinq ans au Burundi est l’œuvre d’un Indien qui travaille en Ouganda et avec lequel le Président Museveni est associé dans une société « Picfare Industries LTD » exerçant l’activité d’imprimerie. Cette société est souvent impliquée dans beaucoup de dossiers de marchés publics illégaux du gouvernement burundais. L’idée lui est venue de rembourser la dette de l’Ouganda par des cahiers invendus et d’autres productions des années à venir pour maintenir le rythme de travail de cette imprimerie. Tandis que le Parlement ougandais a convoqué en sa session de décembre 2011 le Ministre ougandais des finances pour s’expliquer sur le fondement légal du remboursement de cette dette contractée par un rebelle pour renverser un gouvernement élu démocratiquement. L’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques (OLUCOME) du Burundi avait lui-même adressé, le 9 mars 2011, une lettre au Président Nkurunziza lui demandant de recouvrer cette dette sur laquelle subsistent plusieurs zones d’ombre comme l’indique ladite lettre[3] :

L’OLUCOME a suivi avec intérêt le dossier se rapportant sur la dette de l’Ouganda envers le Burundi, la dette contractée à l’époque de la deuxième république du Burundi.

Et d’ajouter:

Sur base de ces données administratives à notre disposition, l’OLUCOME demande ainsi que toute la somme de 15.336.619 $US, soit 18.403.942.800 FBU revienne dans le trésor public sans aucune condition.

En guise de conclusion, il y est indiqué que :

(…) de toute façon, l’OLUCOME attend toujours avec impatience que vous pourriez éclaircir ce dossier de la dette de l’Ouganda envers le Burundi quitte à ce que cette somme de 18.403.942.800 FBU soit remise au trésor public. L’OLUCOME voudrait également vous demander, dans le sens de trouver toute véracité qui serait liée à ce dossier, de commanditer un audit international pour pouvoir mettre la lumière sur ce dossier.

La thèse de la relation entre cette dette et les coups d’Etats successifs au Burundi est également défendable. En 1987 et 1997, J.B. Bagaza fuit à deux reprises à Kampala après le coup d’État de P. Buyoya, le premier à découvrir le pot aux roses et à exiger le remboursement immédiat de cette dette au Trésor public burundais. Après la défaite de P. Buyoya aux élections démocratiques, le président vainqueur, M. Ndadaye, emboîta le pas à son prédécesseur pour exiger le remboursement de cette dette. Le président Y.K. Museveni le fit assassiner le 23 septembre 1993. Son successeur C. Ntaryamira subira le même sort, assassiné le 6 avril 1994 dans le même avion que le président J. Habyarimana. Le président P. Nkurunziza tira son épingle du jeu. Il s’arrangea avec son débiteur pour maquiller la dette en un don controversé de cahiers.

___________________________________________

[1] Né le 26 aout 1946, Jean Baptiste Bagaza est arrivé au pouvoir le 1er novembre 1976 à l’issue d’un coup d’Etat contre Michel Micombero qui avait renversé la monarchie multiséculaire en 1966. Il fuit son pays à deux reprises : en 1987, après le renversement de son gouvernement par Pierre Buyoya. Il fut contraint à l’exil en Ouganda et l’accès du territoire lui fut interdit. Il ne rentra qu’après les élections démocratiques qui consacrèrent la victoire de Melchior Ndadaye, premier président hutu du Burundi. Il fonda le parti PARENA. En 1997, après le retour au pouvoir du même Buyoya, il reprit le chemin de l’exil vers l’Ouganda. Il est rentré en 2002 pour devenir sénateur à vie, fonction réservée à tous les anciens présidents burundais encore en vie. En 2010, il est chargé de la gestion des conflits électoraux par le président de la Commission de l’Union Africaine, Jean PING, et réside à Addis-Abeba, en Ethiopie, avec sa famille.

[2]Eric Kennes (article déjà cité).

[3] La copie de la lettre porte référence est Réf 072/OLUCOME/03/2011 est à notre disposition.

Conquête du Rwanda par le FPR/NRA: Bagaza paie, Nkurunziza se fait rembourser en fournitures scolaires

La revendication de l'identité juive par des intellectuels Tutsis: une supercherie lucrative

$
0
0
La revendication de l'identité juive par des intellectuels Tutsis: une supercherie lucrative

Extrait de: Noël Ndanyuzwe, 2014, La guerre mondiale africaine, la conspiration anglo-américaine pour un génocide au Rwanda. Enquête dans les archives secrètes de l'armée ougandaise. Éditions Sources du Nil.

1.6. Revendication de l'identité juive et d’une grande région unifiée[1].

La revendication de l’identité juive par les Tutsis peut paraître comme une large fumisterie, mais l’idée adossée à la théorie migratoire hamito-couchitique[2] est surtout tactique en ce qui concerne la formation d’un empire nilotique le long du fleuve Nil. Elle n’a surtout rien à voir avec l’histoire des Falashas (Beta Israël), ces juifs éthiopiens descendants de la Reine de Saba dont une partie (14324 individus) fut évacuée en 1991 vers Israël par un pont aérien « l’Opération Salomon ». La revendication de l’identité juive ne vise pas le retour vers la Terre Promise mais la recolonisation des populations bantoues et l’institutionnalisation du suprémacisme tutsi et des peuples apparentés, minoritaires dans la région des Grands Lacs, appuyés par la puissance anglo-américaine. Non sans intérêt. En effet, la revendication est aussi basée sur une légende « Les mines du Roi Salomon » qui se situent dans « les Montagnes de la Lune » où se trouve le plus grand scandale géologique que le monde ait connu. Avec cette revendication, bien entendu, l’Etat d’Israël est sollicité et le soutien d’office obtenu, puisqu’il est sans conséquence et plutôt lucratif, même s’il est destiné paradoxalement à un Président, Y.K. Museveni, qui a déclaré adorer Hitler.

Vendredi, le 18 septembre 1998, l'Agence France Presse écrivait dans son article ceci : « L'or du Kivu, engin caché du conflit en RDC (…) Une légende vivace dans l'Est congolais situe les mines d'or du Roi Salomon dans cette zone » où le pillage de l'or bat toujours son plein. Ceci donne un autre aspect certainement moins apparent mais très important à la crise qui secoue l'Afrique centrale et en particulier le Congo. Ceux qui appuient les Tutsis dans la guerre de conquête du Congo-Zaïre expliquent son invasion actuelle par la Bible. Selon quelques versets bibliques, livre d'Exode 3,10 ; 3, 16-20 ; 4, 17 ; 17, 5-7 : ces versets qui, à la lecture, ne donnent aucun indice justifient selon eux « la guerre actuelle de conquête tutsie dans la région de Grands-Lacs, ‘Havila’, et surtout au Congo est un fait prophétique, une volonté de Dieu d'Israël »[3]. Le 23 novembre 1998, le Journal Jerusalem Post, affirme que l'intention des Tutsis n'est pas de vouloir s'établir dans l'Etat hébreux, mais d'être reconnus par l'Etat juif et la Communauté internationale tout en se maintenant dans les pays qu'ils occupent :

Nous lançons un appel à Israël et à la Communauté Internationale pour condamner et prendre des actions contre toute violence anti israélite, perpétrée par les non-israéliens à travers l'Afrique, sur plus de 500.000 Tutsi-Hébreux Israéliens au Rwanda[4]

Lors des négociations de paix sur le Burundi à Arusha en Tanzanie, le dossier des Tutsis recherchant l'identité juive est venu à la surface dans une des Commissions chargées d'étudier la question des institutions du Burundi. En citant chaque fois l'article du Jerusalem Post précité, deux partis extrémistes tutsis au Burundi, le PARENA de l'ancien dictateur Jean-Baptiste Bagaza et celui du PRP de Mathias Hitimana ont surpris l'auditoire par l'audace avec laquelle ils ont longuement discouru sur ce qu'ils ont appelé « notre origine juive » allant de David, aux Tutsi-Hima en passant par Salomon, la reine de Saba, Ménélik, Koush et les Falashas éthiopiens. Le 15 mars 1999, le Journal Tanganyika online titra: « les Tutsi recherchent l'identité juive »[5]. Mardi le 11 mai 1999, le Journal canadien National Post cite David B. Goldstein, juif généticien à Oxford en Angleterre

qui allègue certifier après analyses que selon les gênes sanguins qui déterminent l'hérédité, les Lemba seraient des juifs noirs descendants d’Aron. Le problème est qu'il y a eu des mixages avec les populations hôtes, ce qui a obscurci leur ascendance [6].

Les intellectuels tutsis et leurs relais ont tout fait pour préparer les esprits à une déclaration officielle de cette identité commune juive par une médiatisation entre 1998 et 1999. Outre la création d’une véritable entreprise de récits accusatoire et de falsification de l’histoire du génocide, ils ont fait la promotion de leur usine à propagande et de fabrication de l’idéologie hégémonique et suprémaciste. Cette usine est l'Institut Havila[7] aussi dénommé « Institut des Grands-Lacs » qui existe depuis un certain temps et regroupe dans la plus grande discrétion les grands intellectuels tutsis à travers le monde. Il ne rassemble pas moins de sept centres de recherche, d'intervention et de rayonnement, implantés sur presque tous les continents. Dimanche le 10 octobre 1999, la Conférence de Havila a lieu à Bruxelles dans le prestigieux Centre de Séminaires de l'Hôtel Mercure.

La guerre actuelle de conquête tutsie dans la région de Grands Lacs ou la guerre de libération régionale dont Y.K. Museveni est leader, idéologue et planificateur, a pour but ultime de créer l'homme nouveau sur une terre rebaptisée « Havila », ou « la terre sacrée de Havila », un nom nouveau qui signifie l'Empire Hima-Tutsi ou Empire des « Tutsis-hébreux » qui englobera 11 pays. Le génocide commis au Rwanda en 1994 devient par simple analogie, la Shoah et l’holocauste africains !

Ainsi, en ouvrant la boîte de pandore, le belliqueux P. Kagame s’est placé dans la ligne de l'espérance de la réunification des « Tribus perdues d'Israël » dispersés aux quatre coins de la terre, depuis la destruction du premier Temple et la déportation à Babylone (-586), qui marque la dispersion dans les Nations. Avec les Tutsi qu’ils ont sacrifiés sur l’autel de la libération régionale, Y.K. Museveni et P. Kagame sont prêts à tout faire pour récupérer l'histoire de l’holocauste et de la Shoah. En comparant l’incomparable ils imposent à l’humanité leur propre version des faits qui ne peut tolérer d’être entachée de révisionnisme ou de négationnisme. Cette fraude à l’histoire s’inscrit dans leurs techniques de camouflage de leurs forfaits.

Comme s’il s’agissait d’une simple coïncidence le livre de Paul Del Perugia, Les derniers rois mages, a été réédité en juin 1993 et distribué massivement en cadeau. Le but était de vulgariser cette théorie juive et préparer les esprits à la veille du génocide. Ce livre véhicule l’idéologie du mythe du peuple nilotique auquel le tandem Kagame-Museveni assigne des objectifs à atteindre par la violence, laquelle est entretenue sur la base de ses intérêts égoïstes.

_______________________________

[1] Erik Kennes, « La judaïsation des Tutsis : identité ou stratégie de conquête », CEDAF – AFRIKA INSTITUUT/ AFRICA MUSEUM, 28/04/2000.

[2] Voir à ce sujet, Fondation Ntarama, « Une nouvelle identité des Batutsi du Rwanda et du Burundi ou la radicalisation de la théorie hamito-couchitique par l’institut Havila », site www.fondation.ntarama.free.fr/français/publication/havila.htm

[3] Selemani, Justin Omolela, Les Maï-Maï du Maniema: engagement politique et résistance populaire, Paris, L’Harmattan, 2014. Voir Eric Kennes « Judaïsation des tutsis : identité ou stratégie de conquête »

[4] Le journal Jerusalem Post du 23 novembre 1998.

[5] Tanganyika News Online n°25 du 15 mars 1999.

[6] Le journal canadien National Post du 11 mai 1999, page 17.

[7] Selon E. Kennes (déjà cite): l’institut Havila comprend 7 centres spécialisés, à savoir:

(1) le Centre « GEDEON », observatoire de la situation sécuritaire et stratégique des peuples shébatiques de Havila,

(2) le Centre « ROI SALOMON » : analyse économique et financière dans Havila,

(3) le Centre « HAKIM » rassemble des spécialistes en médecine, sciences naturelles et écologie chargés d’étudier les conditions éco-systémiques dans lesquelles ont émergé les civilisations anciennes de Havila,

(4) le Centre « MULENGE »: les nouvelles technologies de l’information et de la communication,

(5) le Centre « TECHOUVHAH» (connexion mémorielle des peuples shébatiques du Nil blanc : HAVILA qui s’occupe des Grands lacs et du Nil bleu; GUIHON comprenant l’Ethiopie, la Somalie, l’Erythrée, l’Ogaden, le Ghana, le Nigeria, etc.,

(6) le Centre SACEGA (souvenir de l’institution du bâton de justice et de gouvernement dans Havila),

(7) le Centre « BILKIS-REINE DE SABA» (analyse et intervention politiques et diplomatiques pour les questions relatives au destin des peuples de Havila).

Pour de plus amples détails voyez à ce sujet notamment : Havila Institute-Afrique Burundi-Google sites,


Andi mabanga ku rupfu rwa Habyarimana

Viewing all 249 articles
Browse latest View live